Les yeux emportés par la mer,
J’entends ton amour, tes appels, ta sagesse.
La voix de ta tendresse...
Tu m’avais demandé quelques vers, quelques mots.
Pour reposer ton cœur, pour apaiser tes maux.
De la beauté, belle, à lire et à méditer.
Je t’écris ces confidences du pays des amants,
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
Les yeux vers l’horizon. Je prie l’Infini comme Il me l’a appris :
Couvre-la de Ta bonté, de Ta grâce, de Ta miséricorde.
Protège-la, aime-la. Tendrement, infiniment.
Tu m’avais demandé quelques vers, quelques mots.
Pour reposer ton cœur, pour apaiser tes maux.
De la beauté, belle, à lire et à méditer.
Je t’écris ces confidences du pays des amants.
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
La mer est à la mère, comme la mort à l’amour
Un destin du passé, la liberté qui sourd
Tu m’avais demandé quelques vers, quelques mots.
Pour reposer ton cœur, pour apaiser tes maux.
De la beauté, belle, à lire et à emporter.
Je t’écris ces confidences du pays des amants.
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
Je prie. Je t’aime
Mes larmes, mon innocence
Tu m’avais demandé quelques vers, quelques mots.
Pour reposer ton cœur, pour apaiser tes maux.
De la beauté, belle, à lire et à emporter.
Je t’écris ces confidences du pays des amants.
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
Si avant toi je quittais ce monde encombrant
Je sais que tes prières berceraient le passant
Tu m’avais demandé quelques vers, quelques mots.
Pour reposer ton cœur, pour apaiser tes maux.
Je t’écris ces confidences du pays des amants.
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
Et si tu partais avant que sonne mon heure
Mes larmes témoigneraient la pureté de ton coeur
Je prie. Je t’aime
Nos larmes, notre innocence
Je t’écris ces confidences du pays des amants.
Bercé par la mer, et triste est ton enfant
Et soudain un sourire. La force de mon amour
Face à la mer. Contre la marée et le vent
Prie, ma mère, prie pour ton enfant !
Tariq Ramadan
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